Utilisation de pompes dans le brassage : impact d'oxydation ?

Salut,

Suite à la visite de quelques vignerons en vin nature, je me pose la question de l'impact des pompes dans le brassage.
Plusieurs vignerons que nous avons rencontré limite au max l’utilisation de pompes pendant la vinification et essaient de travailler au max par gravité (entre le pressoir, cuve de fermentation, foudres/futs et unité d'embouteillage). 
D'après eux, meme la pompe la plus performante ou de meilleure qualité ne peut empêcher une légère cavitation ou une légère oxydation du liquide. On ne peut pas garantir une absence d'air (donc d’oxygène) lors du pompage.  
En recherchant sur google, vous verrez beaucoup d'articles sur l’oxygénation des vins et l'impact des pompes. 

Donc quand on pompe le liquide entre cuve d’empâtage et cuve d'ébu (liquide à 70-80), qu'on pompe pendant le refroidissement pour augmenter la baisse de température (liquide à 100°), qu'on pompe de nouveau vers les fermenteurs (liquide à 20°) etc, avez-vous déjà entendu parlé d'un impact ?

Y a-t-il des bonnes pratiques ou des conseils particuliers pour l'utilisation de pompes ? les trucs à faire ou pas faire ? A quel moment on peut en utiliser une et quand il ne faut pas ? Debit max à utiliser ? Température d'utilisation etc ?

Ne pas faire tourner les pompes à fond, gérer les diamètres de tuyaux d'entrée/sortie pour éviter les cavitations, éviter les pompes centrifuges (qui "maltraitent" plus que d'autres) au profit de pompes à membranes ou mieux péristaltiques... mais ça n'existe pas en format amateur et c'est cher.